Gouvernance et Facilitation : acheminement vers le collaboratif

Governance and Facilitation : on the way to collaborative

• Auteur / Autrice : Valentine Levacque
• Direction : Jean-Philippe Pierron, Cécile Renouard
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Philosophie
• Date : Inscription en doctorat le 01/11/2020
• Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire de Recherches
• Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)

Mots clés

Mots clés libres

Bien commun

Facilitation

Gouvernance

Facilitation

Common good

Governance

Résumé

La thèse porte sur l'impact sociétal de la facilitation de processus collaboratifs en vue du bien commun. La facilitation peut se définir comme l'art de créer les conditions optimales pour que l'individu puisse s'exprimer au sein d'un groupe, d'une organisation et ainsi développer l'intelligence collective au sein d'une structure. Apparue aux Etats-Unis dans la seconde partie du XXème siècle (CHAPMAN, 2011), la facilitation s'est vite imposée comme pratique de gestion stratégique de dynamique de groupes. En tant que processus, elle permet d'aborder les enjeux de compréhension et d'accompagnement de décisions collectives. En faisant l'hypothèse du collaboratif, l'enjeu de notre recherche, appliquée aux modèles de gouvernance et à la question du travail, est de mettre en perspective les conditions de création des modèles de gouvernance qui, avec l'apport de la facilitation, seraient susceptibles d'aller dans le sens du bien commun. En effet, la notion de bien commun s'entend « au sens où un véritable bien commun possède un caractère universel, c'est-à-dire ni singulier ni collectif, et est accessible à de nombreux individus sans devenir le bien privé de quiconque » (DESREUMAUX et BRECHET, 2013). Notre thèse encourage une réflexion sur le bien commun aujourd'hui tel qu'il peut être perçu dans l'entreprise ; peut-on encore parler de « Souverain Bien » (ARISTOTE) ? Quels sont les modalités, qui dans un travail réalisé à plusieurs, participent au bien commun ? La problématique à laquelle la thèse s'adresse est alors la suivante : dans quelle mesure la facilitation contribue-t-elle à des modèles de gouvernance et de stratégies soucieuses du bien commun ?

The thesis focuses on the societal impact of facilitating collaborative processes for the common good. Facilitation can be defined as the art of creating the optimal conditions for the individual to express himself within a group, an organization and thus develop collective intelligence within a structure. Appeared in the United States in the second half of the 20th century (CHAPMAN, 2011), facilitation quickly established itself as a practice of strategic management of group dynamics. As a process, it makes it possible to address the issues of understanding and supporting collective decisions. By assuming the collaborative hypothesis, the challenge of our research, applied to governance models and to the question of work, is to put into perspective the conditions for creating governance models which, with the help of facilitation, would be likely to go in the direction of the common good. Indeed, the notion of common good is understood 'in the sense that a true common good has a universal character, that is to say neither singular nor collective, and is accessible to many individuals without becoming the private good of anyone. »(DESREUMAUX and BRECHET, 2013). Our thesis encourages reflection on the common good today as it can be perceived in business; can we still speak of 'Sovereign Good' (ARISTOTLE)? What are the modalities, which in a work carried out together, participate in the common good? The problem to which the thesis addresses is then the following: to what extent does facilitation contribute to models of governance and strategies concerned with the common good?