Proposition de nouvelles molécules biosourcées, d'origine végétale, dans la lutte contre les maladies des plantes (ProMoBio)
Auteur / Autrice : | Camille Carton |
Direction : | Corinne Pau-roblot, Anissa Lounès-Hadj Sahraoui |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie-Biotechnologies Végétales-101327 |
Date : | Inscription en doctorat le 20/09/2021 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Biologie des Plantes et Innovation (Amiens ; 2011-....) |
Mots clés
Résumé
Le projet de thèse s'inscrit dans le cadre de l'axe 2 du plan ECOPHYTO II+ qui vise à « la mise au point de solutions alternatives pour accompagner la substitution progressive des produits les plus préoccupants pour l'environnement ». Ce projet de thèse vise à développer l'utilisation de substances naturelles de structures originales en tant que stimulateur des défenses naturelles (SDN) des plantes. Ces molécules, les oligogalacturonides (OGs), dérivées des pectines de la paroi végétale, seront générées à partir de différentes sources végétales (produits secondaires des industries agricoles et agroalimentaires par ex.) par l'action d'enzymes d'origine végétale produites en système hétérologues, les polygalacturonases (PGs). La structure fine de ces OGs (degrés de méthylation/acétylation et/ou de polymérisation) sera analysée. Il a été montré que certains OGs agissent comme des molécules élicitrices des défenses naturelles de la plante via l'induction de la production d'espèces réactives de l'oxygène (ERO) et de l'expression des gènes de défenses, impliqués dans la protection des plantes contre divers agents pathogènes. Le panel des OGs testés à ce jour reste cependant faible en regard de la diversité des structures pectiques. L'efficacité des OGs produits dans le cadre de la thèse sera testée sur la stimulation des défenses et la protection des plantes contre diverses maladies, et notamment contre l'oïdium et la septoriose du blé. A terme, ces OGs pourront être utilisés comme moyens alternatifs de biocontrôle des agents phytopathogènes et de protection des cultures pour réduire l'usage des traitements chimiques actuellement disponibles sur le marché des phytosanitaires.