Archéologie contemporaine de structures éphémères et clandestines sous forêt : Traces et vestiges des maquis du Morvan (1942-1944) dans leur contexte géomorphologique.
Auteur / Autrice : | Julien Lauzanne |
Direction : | Jean-Pierre Garcia |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | Dijon, Université Bourgogne Europe |
Ecole(s) doctorale(s) : | SEPT - Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ARchéologie, TErre, HIstoire, Sociétés |
Mots clés
Résumé
Le Morvan de part ces caractéristiques est une région ayant permis d'accueillir des résistants et des maquis lors de la seconde guerre mondiale. C'est durant l'été 1944 que ces maquis seront les plus importants en termes d'actions contre l'occupant et d'effectifs avec des camps pouvant accueillir plusieurs centaines voir plus d'un millier de résistants pour certains. Ces installations clandestines vont alors prendre une taille importante et de nombreux aménagements vont alors être réalisés pour loger, cacher et armer ces effectifs. Plus de soixante-quinze ans après l'abandon de ces camps, ceux-ci ont laissé dans le paysage des traces et vestiges encore visible en surface à travers différentes structures et de nombreux objets. L'étude de ces camps et de ces vestiges archéologiques en lien avec les témoignages, les données historiques et les archives disponibles vont permettre une meilleure compréhension de la vie dans les maquis, cette dernière, bien qu'étant une part importante de la vie des résistants, est encore assez mal connue. La ressemblance de certaines de ces structures avec d'autres de périodes plus anciennes vont permettre des comparaisons et une meilleure compréhension de la mise en archive de ces vestiges archéologiques en lien avec les activités humaines ainsi que le milieu géomorphologique dans lequel ils se trouvent. Il s'agira donc d'étudier la vie dans les maquis à travers les traces laissées par les résistants ainsi que d'étudier la mise en archive de ces sites archéologiques. Pour cela les méthodes utilisées allieront une étude historique à partir des travaux réalisés et des archives à notre disposition sur les maquis du Morvan ainsi qu'une étude de terrain à travers l'étude des données LiDAR réalisées au-dessus du massif, la réalisation de prospection au détecteur de métaux, de prospection géophysique ainsi que la réalisation de sondages sur des structures choisies.