Étude statistique des structures non gaussiennes du milieu interstellaire turbulent à partir des données observationnelles
Auteur / Autrice : | Pablo Richard |
Direction : | François Levrier |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Astronomie et Astrophysique |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Ecole normale supérieure |
Mots clés
Résumé
La physique du milieu interstellaire (MIS) se situe à la croisée de grandes questions scientifiques, portant sur la formation des étoiles, l'évolution des galaxies, et la cosmologie. Pour répondre à ces questions, la recherche s'appuie essentiellement sur les observations multi-longueurs d'onde et les simulations numériques lourdes, seules à même de modéliser la diversité, la complexité et les interactions non-linéaires entre les processus physiques mis en jeu. Pour tirer le meilleur parti de ces deux approches, la clé de nos avancées futures réside dans la confrontation statistique quantitative de leurs produits. Du fait du caractère hautement non-linéaire des interactions entre processus, les structures qu'on voit émerger, tant dans les observations que dans les simulations, exhibent des propriétés fortement non-gaussiennes, qui recèlent pourtant une régularité géométrique statistique certaine. Pour l'analyser, une métrique efficace entre observations et simulations se doit d'inclure des diagnostics statistiques non-triviaux, quantifiant notamment le couplage entre échelles orientées. La thèse proposée est motivée par la recherche d'une telle métrique, fondée sur un ensemble de méthodes dites de « Scattering Transforms » (ST) qui s'apparentent à des réseaux de neurones convolutionnels mais se dispensent d'apprentissage. La thèse vise, au-delà, à fournir des outils de comparaison adaptés aux structures complexes apparaissant dans bien d'autres domaines de la physique et des sciences naturelles.