Maîtriser les transformations photoinduites par laser femtoseconde dans les verres à base de silice.
Auteur / Autrice : | Imane Ktafi |
Direction : | Bertrand Poumellec |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux d'Orsay |
Equipe de recherche : Synthèse, Propriétés & Modélisation des Matériaux | |
référent : Faculté des sciences d'Orsay |
Mots clés
Résumé
Le premier objectif principal de cette thèse est de déterminer les transformations photoinduites par laser femtoseconde dans des verres silicatés (notamment dans la famille Al2O3-SiO2) afin de révéler leur résistance à haute température. Le second objectif est d'établir les relations existantes entre les propriétés optiques dans les verres alumino-silicates (biréfringence, changements d'indice de réfraction, génération de seconde harmonique) et les modifications structurales ( cristallisation, séparation de phase spinodale / binodale, environnement chimique, etc.). Il existe des intérêts industriels évidents à ce que ces transformations soient les plus stables possibles, en résistant à des température élevées. Il est donc nécessaire de maîtriser les différents types de transformation induites par le laser fs ( principalement la transformation de Type II définie par l'apparition en volume de nanoréseaux de composition donnant lieu à l'apparition d'une forte biréfringence linéaire) et de déterminer la stabilité thermique de ces transformations en cherchant à comprendre l'origine structurale de cette stabilité. D'un point de vue fondamental, cette approche viendra compléter les connaissances déjà acquises sur la formation des nanoréseaux poreux et cristallisés, et permettra de comprendre quels sont les mécanismes à l'origine de ces transformations (gradients d'intensité et de viscosité, migration d'espèces chimiques etc.). On espère pouvoir ainsi déterminer les conditions optimales permettant leur stabilité thermique améliorée par rapport à l'état de l'art. D'un point de vue applicatif, ce travail permettra alors de réaliser des dispositifs photoniques qui seraient thermiquement plus stables ( ex: capteur de température).