Intégration des interactions sociales dans la sélection de l'habitat et l'écologie du déplacement aux échelles paysagères

Integrating social interactions in habitat selection and movement ecology at landscape scales

• Auteur / Autrice : Romain Dejeante
• Direction : Simon Chamaillé-Jammes, Marion Valeix
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : EERGP-Biologie et Ecologie Evolutives
• Date : Inscription en doctorat le 01/09/2021
• Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
• Ecole(s) doctorale(s) : Biodiversité, Agriculture, Alimentation, Environnement, Terre, Eau
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CEFE - Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive

Mots clés

Mots clés libres

Sélection d'habitat

Savane

Déplacement

Dynamique sociale

Comportement

Social dynamic

Movement ecology

Habitat selection

Behaviour

Savanna

Résumé

Alors que les études en écologie du déplacement s'intéressent à la manière dont les ressources et les proies influencent le déplacement des animaux au sein des paysages, une lacune scientifique évidente est le manque de considération pour le rôle des interactions sociales à cette échelle large. Ma thèse abordera ce problème en cherchant à intégrer les interactions sociales dans l'écologie du déplacement aux échelles paysagères. Pour cela, je développerai un modèle théorique permettant de tester l'importance de ces interactions sociales dans les estimations de sélection de l'habitat (Chapitre 1), dont je confronterai les résultats à un cas d'étude empirique visant à étudier les interactions mâle-mâle et mâle-femelle dans les processus de sélection de l'habitat chez le lion d'Afrique dans le parc national de Hwange (Zimbabwe) (Chapitre 2). Enfin, dans le cadre de l'étude des interactions entre harems et groupes de mâles chez le zèbre des plaines dans le parc de Hluhluwe iMfolozi (Afrique du Sud), je développerai une approche méthodologique innovante pour l'étude des interactions sociales au sein des populations (Chapitre 3). A partir de modèles théoriques, de données empiriques récoltées sur le long terme lors de projet mené par mes encadrants, ainsi que par la collecte de données innovantes, j'étudierai ainsi l'importance des interactions sociales tant sur le plan méthodologique (biais lors de l'estimation de la sélection de l'habitat), que sur le plan écologique afin d'améliorer les connaissances scientifiques lacunaires dans ce domaine.

While studies in movement ecology focus on how resources and preys shape the animal movement within landscapes, an obvious scientific gap is the lack of consideration for the impact of social interactions on this broad scale. In this thesis, I explore the effect of integrating social interactions into the ecology of displacement at landscape scales. For this, I will develop a theoretical model allowing us to test the importance of these social interactions in the habitat selection estimates (Chapter 1). I will then compare the results of this model to an empirical case study on the process of habitat selection in the African lion in Hwange National Park (Zimbabwe) (Chapter 2). Finally, as part of the study of interactions between harems and groups of males in the plains zebra in Hluhluwe iMfolozi Park (South Africa), I will develop an innovative methodological approach for the study of social interactions within populations (Chapter 3). From theoretical models, empirical data collected over the long term during a project led by my supervisors, as well as through the collection of innovative data, I will study the importance of social interactions both on a methodological level (bias during estimation of habitat selection), and ecologically in order to improve the knowledge-gap in this field.