Modélisation numérique multi-échelle et approche expérimentale du procédé de fabrication additive MAG-CMT pour la prédiction des déformations et des contraintes résiduelles
Auteur / Autrice : | Clément Le Falher |
Direction : | Pascal Paillard, Philippe Le Masson, Mickaël Courtois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'ingénieur |
Date : | Soutenance le 15/12/2023 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Matériaux Jean Rouxel (Nantes) - Institut de Recherche Dupuy de Lôme |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Laure Helbert |
Examinateurs / Examinatrices : Muriel Carin, Anne Higelin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Fabien Soulié, Michel Bellet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La fabrication additive métallique arc-fil permet de fabriquer des pièces de grandes dimensions avec un besoin en matériau relativement faible. La fabrication se fait par dépôt de métal fondu qui engendre des gradients thermiques responsables de l’apparition de déformations et de contraintes résiduelles. Ainsi, cette thèse vise à développer des modèles numériques prédictifs de l’état de contraintes et de déformations applicables à la fabrication additive arc-fil selon deux méthodes. La première, que l’on retrouve couramment dans la littérature pour l’étude du soudage et plus récemment pour la fabrication additive, néglige les effets hydrodynamiques du bain de fusion et utilise des termes sources équivalents pour représenter l’apport de chaleur du procédé. Des calculs métallurgiques et mécaniques sont ensuite faits à partir de cette analyse thermique pour déterminer l’état mécanique finale de la pièce. Pour développer et valider les modèles, des caractérisations expérimentales du procédé ont été menées. De plus, des caractérisations des propriétés thermophysiques, métallurgiques et thermo-mécaniques ont été réalisées afin de décrire correctement le comportement d’un acier inoxydable martensitique lors de l’opération de fabrication. Une seconde méthode, plus innovante, vise à prédire l’état de contraintes et de déformations de la pièce fabriquée à travers une approche multi-échelle. Un premier modèle à l’échelle du bain de fusion permet de calculer précisément les écoulements et les transferts de chaleur au cours du procédé. Les résultats du modèle, qui sont le champ de température et la forme géométrique du cordon de soudure, sont transférés et utilisés en données d’entrée d’un modèle thermo-mécanique à l’échelle de la pièce. Les résultats de chaque méthode sont confrontés à des mesures expérimentales de contraintes et de déformations. Les avantages et limitations de chaque méthodologie sont exposés