Géométrie et préquantification des variétés 2-plectiques
Auteur / Autrice : | Gabriel Sevestre |
Direction : | Tilman Wurzbacher |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 24/06/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine (1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IECL - Institut Elie Cartan de Lorraine |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Tilmann Wurzbacher, Konrad Waldorf, Marco Zambon, Camille Laurent-gengoux, Simone Gutt, Lang Honglei |
Rapporteur / Rapporteuse : Konrad Waldorf, Marco Zambon |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse est dédiée à l'étude des variétés multisymplectiques et plus particulièrement 2-plectiques, avec un accent mis sur la préquantification de ces derniers objets. Après avoir donné les définitions et concepts généraux associés aux variété multisymplectiques, on dresse la liste des objets géométriques associés à la troisième classe de cohomologie à valeurs entières d'une variété, afin de mieux comprendre les structures qui entrent en jeu lors de l'étude de la préquantification des variétés 2-plectiques. On démontre ensuite, qu'étant donnée une variété 2-plectique intégrale, la Lie 2-algèbre des observables associée est quasi-isomorphe à la Lie 2-algèbre des symétries infinitésimales faibles, construite à partir de la gerbe préquantifiante, dont la 3-courbure est la 3-forme de départ. Ce résultat est une généralisation directe du résultat bien connu de la préquantification symplectique, qui donne un isomorphisme entre l'algèbre de Poisson des observables symplectiques et l'algèbre de Lie des champs de vecteurs qui respectent la connection sur le fibré préquantifiant associé à une variété symplectique intégrable. Enfin, on donne une démonstration détaillée d'un théorème de Geoffrey Martin, qui, sous certaines hypothèses, donne une forme normale pour une variété multisymplectique. Ce résultat est la généralisation d'un théorème bien connu d'Alan Weinstein, donnant la forme normale d'une forme symplectique autour d'une sous-variété Lagrangienne.