Thèse en cours

L’éducation inclusive dans l’enseignement supérieur. Approches comparatives de la littérature fonctionnelle et scientifique et recherches empiriques quantitatives et qualitatives.

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 10/10/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Lidia Mazzilli
Direction : Jean-Michel PerezJean Marie De ketele
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 10/10/2024
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : SLTC - SOCIETES, LANGAGES, TEMPS, CONNAISSANCES
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LISEC - Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l'Education et de la Communication
Jury : Président / Présidente : Augustin Mutuale
Examinateurs / Examinatrices : Abdeljalil Akkari, Mariane Frenay, Geraldine Suau, Jean-Marie De ketele, Jean-Michel Perez
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdeljalil Akkari, Mariane Frenay

Résumé

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Dans le texte « Principes directeurs pour l’inclusion dans l’éducation » (UNESCO, 2009), l’UNESCO considère l’« inclusion comme une approche dynamique pour répondre positivement à la diversité des élèves et considérer les différences entre les individus non pas comme des problèmes, mais comme des opportunités d’enrichir l’apprentissage ». L’évolution vers l’inclusion est donc non seulement une transformation technique ou organisationnelle, mais aussi un mouvement dont la philosophie est claire. Pour que l’inclusion soit mise en œuvre efficacement, les pays doivent définir une série de principes directeurs, assortis d’idées concrètes permettant d’orienter la transition vers des politiques d’inclusion dans l’éducation. Les principes de l’inclusion exposés dans différentes déclarations internationales peuvent servir de base à cette démarche. Ils pourront ensuite être interprétés et adaptés à la situation de chaque pays, en tentant de répondre au préalable à des questions telles que les suivantes : Quels sont les points de convergences sur lesquels s’accordent les différents textes des organisations internationales en matière d’éducation inclusive ? Quelles sont les conditions qui favorisent la réussite de tous dans l’éducation inclusive ? Comment la pédagogie universitaire peut-elle être une ressource ? Quelle accessibilité l’université offre pour les publics les plus défavorisés ? Notre première étape de recherche se base sur une analyse comparative de textes de la littérature fonctionnelle internationale (Banque mondiale, UE, OCDE,UNESCO), et des textes de la littérature scientifique en matière d’éducation inclusive et notamment dans l’enseignement supérieur, grâce à cette première étape nous nous apercevons que peu d’auteurs considèrent l’éducation du point de vue de son inclusivité et nous pouvons remarquer que lorsqu’il y a une définition recomposée (le concept n’est pas défini, mais simplement caractérisé), l’inclusivité se réfère quasi exclusivement aux écoles de niveau primaire et secondaire et pour la plupart des cas, il faut l’entendre comme une éducation ayant comme destinataires des enfants ou des élèves en situation d’handicap (CERI-OCDE 1999). Ce n’est que dans les plus récents commentaires (UNESCO 2015 ; Plaisance 2013) que l’éducation inclusive est envisagée comme une éducation pour tous tout au long de la vie mais qui devrait intégrer les spécificités de chacun. Et au niveau de l’enseignement supérieur ? Quel est le rôle que doit jouer l’enseignement supérieur pour combattre l’exclusion ? A partir de cette recherche, nous travaillons sur la définition du concept d’éducation inclusive pour parvenir, grâce à l’analyse de 14 textes, à une nouvelle définition provisoire, analysant un corpus de définitions « vraies » ou « recomposées ». La section empirique de l’étude adopte une méthodologie mixte. La première phase repose sur l’analyse d’un échantillon de 60 universités, dans le but d’explorer comment ces établissements perçoivent et interprètent le concept d’éducation inclusive. Cette phase inclut une analyse quantitative-descriptive des réponses fermées, une analyse des similitudes et dissimilitudes entre les réponses, et une analyse factorielle de Mac Quitty pour explorer les relations entre les variables. La seconde phase de cette section se concentre sur des entretiens avec les responsables des équipes d’inclusion dans trois universités européennes sélectionnées pour comprendre les perceptions et les expériences concrètes des praticiens dans la mise en œuvre de politiques inclusives. Ainsi, en combinant les approches quantitative et qualitative, notre recherche veut embrasser une vision systémique, cherchant à comprendre non seulement les tendances générales de l’éducation inclusive mais aussi les mécanismes, les stratégies et les expériences individuelles qui caractérisent son application dans le secteur de l’enseignement supérieur.