Thèse en cours

Conséquences des confinements intervenus lors de la pandémie de COVID-19 sur la baisse de concentration des polluants atmosphériques: approche géographique

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Auteur / Autrice : Kamill-daniel Kovacs
Direction : Ionel Haidu
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géographie
Date : Inscription en doctorat le 20/10/2020
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : HNFB - Humanités Nouvelles-Fernand Braudel
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LOTERR (Géographie)

Résumé

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L'émergence de la pandémie de COVID-19 a démontré à la communauté scientifique que la réduction des activités humaines polluantes entraînait une nette amélioration de la qualité de l'air dans plusieurs zones géographiques, notamment les zones urbaines. Ce changement était observable et mesurable même depuis l'espace via les satellites. Ce fait reflète plus clairement le paradoxe entre l'homme et l'environnement : en termes d'habitudes de vie actuelles, ce qui s'avère être une barrière pour les humains, signifie également un retour à l'équilibre des écosystèmes et à la qualité de l'air qui nous entoure et dont nous dépendons aussi biologiquement. Il est devenu un sujet important d'étudier l'effet des confinements induits par COVID-19 sur la dynamique des changements des concentrations de certains gaz polluants dans l'atmosphère proche de la surface (en particulier dans toute la troposphère). L'objectif de cette recherche était, outre de comprendre comment les activités anthropiques influencent la réduction de la pollution atmosphérique, d'élaborer des plans futurs pour améliorer la qualité de l'air urbain. L'objectif de cette thèse est, d'une part, d'examiner l'influence anthropique sur la réduction de la pollution atmosphérique dans le cadre de mesures de restriction et, d'autre part, d'étudier dans quelle mesure les politiques de confinement imposées pendant COVID-19 ont été plus efficaces pour réduire la pollution atmosphérique que les mesures de relaxation des activités anthropiques dans certaines zones géographiques et à certaines périodes de l'année. Si les mesures de relaxation prises par la population sur une base régulière et cyclique (par exemple, les vacances annuelles, les week-ends) peuvent également contribuer de manière significative à la réduction de la pollution atmosphérique à long terme, cela signifierait que les politiques environnementales pourraient trouver un équilibre entre les activités anthropiques et la résolution des problèmes de pollution atmosphérique dans les pays européens. Au fur et à mesure de l'introduction des énergies renouvelables, qui est un processus plus progressif et plus lent, en appliquant un certain nombre de jours 'zéro émission' de manière régulière et cyclique, à l'instar des mesures de relaxation, un certain degré de réduction de la pollution atmosphérique pourrait être atteint à long terme. L'hypothèse de recherche sera testée à l'aide de modèles probabilistes spatiaux, tests statistiques, analyse hotspot-coldspot en utilisant Getis-Ord GI* et analyse en composantes principales (Principal Component Analysis, PCA) dans un environnement SIG (Systèmes d'Information Géographique).