Auteur / Autrice : | Ping Huang |
Direction : | Caroline Masseron |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Inscription en doctorat le 21/11/2016 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | HNFB - Humanités Nouvelles-Fernand Braudel |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CREM - Centre de Recherche sur les Médiations |
Equipe de recherche : Praxitexte |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'objet de mon étude est une catégorie de verbes, les verbes pronominaux, qui présentent l'intérêt de soulever plusieurs domaines d'analyse : Le domaine morphologique : en effet, le verbe pronominal (par exemple, se demander) subit deux ordres de variation autonomes. En tant que verbe, le verbe est porteur de différentes flexions ou terminaisons (demande, demanderais, etc.). En tant que le verbe s'adjoint un pronom, il est associé à la variation du pronom réfléchi (me, te, se, etc.). b) Le domaine syntaxique qui est très lié au domaine sémantique : le tour pronominal est très présent dans la formation du passif en français. Je rappelle brièvement l'usage obligatoire du verbe être dans les constructions pronominales (s'être demandé), et d'autre part la coexistence en français de trois constructions pronominales : la construction classique (s'entrainer : je me suis entraîné aujourd'hui) ; La voix moyenne (ça se voit que tu n'es pas entrainé aujourd'hui). La voix moyenne connaît un usage modal (se voir interdire : je me suis vu interdire l'entrée du gymnase) qui rappelle le tour classique non pronominal (il a été vu aujourd'hui au gymnase ou bien l'entrée du gymnase est interdite). c) La sémantique lexicale : je peux rappeler la dichotomie entre une série des verbes essentiellement pronominaux (s'absenter) et une autre des verbes accessoirement pronominaux (dire, changer, se dire, se changer), ces derniers engagent une analyse sémantique des procès et du rôle sémantique tenu par le pronom réfléchi.