Modélisation des transformations de phase diffusives : approche par changement d'échelle
Auteur / Autrice : | Abdelhalim Chirouf |
Direction : | Miha Zalonik, Alphonse Finel |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences des Matériaux |
Date : | Inscription en doctorat le Soutenance le 01/07/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | C2MP - CHIMIE MECANIQUE MATERIAUX PHYSIQUE |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IJL - INSTITUT JEAN LAMOUR |
Jury : | Président / Présidente : Sabine Bottin-rousseau |
Examinateurs / Examinatrices : Miha Zalonik, Michel Perez, Marie Bedel, Mathis Plapp, Alphonse Finel, Benoît Appolaire, Yann Le bouar | |
Rapporteur / Rapporteuse : Michel Perez, Mathis Plapp |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les transformations de phase dans les alliages métalliques constituent un problème complexe multi-échelles et multi-physique: elles sont en effet contrôlées par différents phénomènes (transfert de chaleur, diffusion, mécanique ...) se produisant à des échelles de longueur qui s'étendent sur environ cinq ordres de grandeur. À l'échelle macroscopique (généralement l'échelle du processus de production, c'est-à-dire 1 m), un transfert de chaleur et des phénomènes multiphasiques ont lieu. À l'échelle mésoscopique (1 µm - 1 mm), les grains ou précipités germent et croissent, contrôlés par le soluté et le transport de chaleur impliquant des interactions collectives. À l'échelle microscopique (inférieure à 1 µm), la diffusion du soluté et la tension superficielle déterminent la morphologie des précipités et des grains. En raison du fort couplage entre les phénomènes se produisant aux différentes échelles de longueur, un modèle qui simule le comportement à l'échelle macroscopique doit intégrer les phénomènes aux échelles microscopique et mésoscopique. Inclure ces phénomènes en les simulant directement nécessiterait une puissance de calcul au-delà des capacités actuelles. Dans le présent travail, nous visons à développer un nouveau cadre pour enrichir les modèles à l'échelle macroscopique en utilisant des calculs extensifs à l'échelle mésoscopique. Ce cadre se veut général et s'appliquera à toutes les transformations contrôlées par diffusion, à l'état solide ou à la solidification.