Le consentement du patient. Du paternalisme médical à l'autonomie
Auteur / Autrice : | Mathilde Bonnard |
Direction : | Bruno Py, Julie Leonhard |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles (SJPEG) |
Date : | Soutenance en 2024 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | SJPEG - SCIENCES JURIDIQUES, POLITIQUES, ECONOMIQUES ET DE GESTION |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut François GENY |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Henry |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Py, Julie Leonhard, Mathias Couturier, Marion Girer, Joël Moret-bailly | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marion Girer, Joël Moret-bailly |
Mots clés
Résumé
À la fin du XXe siècle, une volonté de protéger la personne humaine émerge. Cette prise de conscience a permis de poser les premières pierres d'un cadre juridique visant à garantir le respect de la personne humaine. Or, ces évolutions législatives et jurisprudentielles ont modifié la perception de la relation médicale. La consécration des droits et des libertés du patient a marqué un tournant significatif, en privilégiant le principe d'autonomie au détriment du paternalisme médical. Sous l'empire du modèle paternaliste, le pouvoir décisionnel appartenait exclusivement aux professionnels de santé. Désormais, ceux-ci doivent impérativement recueillir le consentement du patient avant toute intervention médicale. Cette exigence est devenue la clé de voûte de la relation praticien-patient, en déclenchant le processus décisionnel et en légitimant toute atteinte à la personne. À première vue, le paternalisme médical semble appartenir au passé. Toutefois, des défis et des obstacles persistent. Aujourd'hui, l'avènement du principe d'autonomie est largement reconnu. Au-delà d'affirmer des droits, ce principe implique une participation active de la personne dans la gestion de sa santé. Dans son sillage, un nouveau paradigme semble se dessiner.