Thèse en cours

Développement de nouveaux modèles cellulaires pour l'étude des mutations associées à l'Hidradénite Suppurée

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 24/04/2023. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Cécile Nait meddour
Direction : Michele Boniotto
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 24/04/2023
Etablissement(s) : Paris 12
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Mondor de Recherche Biomédicale (Créteil)
Equipe de recherche : Eq LEBOYER - NeuroPsychiatrie Translationnelle
Jury : Président / Présidente : Pascale Fanen
Examinateurs / Examinatrices : Michele Boniotto, Francoise Bachelerie, Michel Simon, Christine Baldeschi, Vincent Flacher
Rapporteur / Rapporteuse : Francoise Bachelerie, Michel Simon

Mots clés

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Résumé

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L’Hidradénite Suppurée (HS) une maladie inflammatoire chronique associée aux follicules pileux, qui apparait en général à la puberté. Avec une prévalence de 1% en Europe. Les sites lésionnels et la chronicité sont à l’heure actuelle les seuls critères définissant l’HS, entrainant un délai d’environ 7 ans dans l’établissement du diagnostic. Les études par séquençage ont identifié différents variants associés à l’HS, toutefois le manque de modèles fidèles pour étudier l’unité pilosébacée ne permet d’étudier l’activité de ces mutations. Ma thèse fait partie intégrante d’un projet européen (BATMAN project – ERAPERMED) qui vise à identifier des variants génétiques qui sont associés avec la susceptibilité à la HS. En particulier, l’objectif de ma thèse est d’optimiser des nouveaux modèles cellulaires et tissulaires pour pouvoir étudier l’activité des mutations génétiques dans l’inflammation des follicules pileux et de la peau dans la HS. Pour cela, les cellules issues du follicule pileux de patients avec des mutations génétiques associées à la HS, seront prélevées et reprogrammées en cellules souches induites (iPSCs). Les IPSCs seront ensuite modifiées par CRISPR-Cas9 ou Gene Editing pour obtenir les contrôles isogéniques. Ces cellules seront utilisées afin de créer de nouveaux modèles cellulaires (2D) et d'organoides de peaux(3D) qui permettront d'identifier les mécanismes moléculaires impliqués dans cette maladie. L’obtention d’organoides de peaux 3D issu d’un patient portant une mutation sur la NCSTN, nous a permis de créer un modèle pathogénique de la maladie et de mettre en évidence les mécanismes impliqués dans l’apparition de l’inflammation dans l’HS. En effet, un défaut de dégradation des lysosomes associé à un défaut d’autophagie et de la dégradation du récepteur à l’EGF, mène à l’hyperprolifération des kératinocytes et à une sénescence cellulaire caractérisée la sécrétion de cytokines et chimiokines typiques de l’HS. D’autre part, des pistes de traitements ont pu être testées sur les organoides et restaure le phénotype HS observé. Ainsi, les organoides de peaux issues ce cellules de patient sont un outil particulièrement utile et fiable pour étudier les mutations impliquées dans les maladies génétiques cutanées.