L'indéfini dans les crimes contre l'humanité
Auteur / Autrice : | Valentina Martinez vanegas |
Direction : | Stephen Launay, Jérôme Roudier |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences Politiques |
Date : | Inscription en doctorat le 28/10/2020 |
Etablissement(s) : | Université Gustave Eiffel |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt (Créteil) |
Mots clés
Résumé
Cette thèse vise à explorer le concept de crimes contre l'humanité dans le cadre des accords de paix colombiens de 2016 et à comprendre le rapport entre ce concept et l'impunité. Comprendre ce rapport passe par une étude de la complexité et de la démystification de la notion de crime contre l'humanité. Pour cela une étude de cas prouvant le décalage entre la théorisation de cette notion en droit international et son application dans l'après conflit colombien sera développée. et une étude du contexte exceptionnel de génèse de ce concept. La génèse de ce concept juridique provient plus d'une nécessité morale de juger les horreurs de la Seconde Guerre mondiale que d'une théorisation prédictive de la justice. La particularité de la légifération de ces crimes explique en partie la complexité du concept et ses vides juridiques. Grâce à une analyse de ce dernier dans le cadre des accords colombiens, nous tenterons de conjuguer les réflexions de philosophie juridique et de droit pénal international, pour mieux comprendre les enjeux et la symbolique des jugement de la Juridiction Spéciale pour la Paix (JEP).