Le Biohacking, ses promesses et ses sceptiques : Une perspective anarchiste philosophique
Auteur / Autrice : | Robin Chaudron |
Direction : | Roberto Poma |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Inscription en doctorat le 20/07/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 12 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LIS - Lettres Idées Savoirs |
Mots clés
Résumé
Lorsque le potentiel d'une ''biologie de garage'', ''do-it-yourself'', à la fin des années 2000 a été envisagé, sa seule possibilité suscitait déjà la controverse, couplée à des angoisses portant sur ses risques pour la santé publique. Le phénomène actuel du biohacking attirent à présent un nouveau genre de critiques, qui observent une divergence entre ses promesses de démocratisation scientifique et de justice sociale, et leur mise en uvre, à travers parfois une économie de marché. En tant qu'objet de discours médiatique et universitaire, ces pratiques étiquetées « biohacking » sont souvent traitées tour à tour comme solvables ou insolvables dans l'industrie biotechnique ; majoritairement cependant, soit insuffisamment radicales pour changer le paysage institutionnel en profondeur, ou au contraire trop dangereuses pour être laissées sans surveillance et régulation par l'état. Dans une perspective anarchiste, à la frontière entre philosophique politique et morale, ce projet tente de reformuler une compréhension du biohacking, capable de voir ce qui fait effectivement son originalité politico-économique, et sa viabilité éthique et technique.