Approches bio-orthogonales pour la production de radiopharmaceutiques.
Auteur / Autrice : | Ludovic Le Saux |
Direction : | Jean-François Gestin, Romain Eychenne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie organique |
Date : | Soutenance le 14/06/2024 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes Angers |
Jury : | Président / Présidente : Guy Bormans |
Examinateurs / Examinatrices : Karen Plé | |
Rapporteur / Rapporteuse : Aurélie Maisonial-Besset, Frédéric Taran |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’iode et l’astate présentent plusieurs radioisotopes d’intérêt pour la médecine nucléaire, que ce soit pour l’imagerie ou la thérapie. Les méthodes de bioconjugaison conventionnelles permettant l’association d’un radionucléide à une protéine vectrice présentent certaines limites : rendements de couplage non-optimaux, cinétiques de réaction lentes ou encore absence de régiospécificité. La chimie bio-orthogonale apparait comme une alternative intéressante à la bioconjugaison conventionnelle car elle est compatible avec les systèmes biologiques et peut interagir sans interférer avec les processus biochimiques naturels. L’objectif de cette thèse est d'explorer davantage le potentiel de la chimie clic pour la radiohalogénation et d'identifier les systèmes bio-orthogonaux les plus intéressants en termes d'efficacité de radiomarquage et de cinétique de réaction. Plusieurs sydnones ont été préparées afin d’évaluer la cinétique de réaction de cycloaddition sydnone-alcyne sous contrainte stérique (SPSAC) avec des peptides modèles cliquables. Des études cinétiques avec des sydnones non-radioactives et radioiodées ont été réalisées pour déterminer la constante de vitesse de la réaction avec des peptides modèles. La comparaison des deux études a permis d’identifier les systèmes les plus réactifs pour une application potentielle. Dans le cadre de la deuxième partie du projet, l’optimisation de la chimie bio-orthogonale pour son application à d’autres vecteurs ou radionucléides a également été étudiée. Un nouveau précurseur azoture a été développé et évalué pour la radiofluoration de dérivés peptidiques.