Auteur / Autrice : | Guilhèm Assael |
Direction : | Philippe Elbaz-vincent |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Inscription en doctorat le 01/05/2021 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale mathématiques, sciences et technologies de l'information, informatique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Fourier |
Résumé
La cryptographie à clef publique actuelle doit sa sécurité à l'impossibilité de résoudre efficacement des problèmes comme la factorisation des grands entiers ou le logarithme discret. Or, cette hypothèse s'écroule si l'on peut construire un ordinateur quantique suffisamment grand, ce qui semble envisageable d'ici cinq à vingt ans. Il est donc urgent de remplacer ces algorithmes par d'autres, qui résistent aussi bien à l'ordinateur quantique qu'à l'ordinateur classique. Le National Institute of Standards and Technology (NIST) a donc entamé en 2017 un processus de standardisation à cet effet. L'objectif de cette thèse est l'étude d'une classe de ces algorithmes post-quantiques, à savoir, le chiffrement basé sur les réseaux, afin d'en proposer une implémentation matérielle pour les systèmes embarqués. Au vu des contraintes liées à ces systèmes, on s'attachera à optimiser les arithmétiques de bas niveau mises en jeu, ainsi qu'à les protéger contre les attaques par canaux cachés. La charge imposée sur les générateurs de nombres aléatoires, fortement sollicités par ces algorithmes, sera également étudiée.