Thèse en cours

Les écosystèmes coralliens mésophotiques, hotspots de biodiversité et sources potentielles de recolonisation des récifs de surface ? Le cas des hydrozoaires benthiques (Cnidaria, Hydrozoa).
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Auteur / Autrice : David Ory
Direction : Pascale ChabanetChloé A.F. Bourmaud
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie Marine
Date : Inscription en doctorat le 01/01/2021
Etablissement(s) : La Réunion
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, Technologies et Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Écologie Marine Tropicale des Océans Pacifique et Indien

Résumé

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Les écosystèmes coralliens mésophotiques (ECMs), compris entre 30 et 150 m de profondeur, sont encore très largement méconnus, tout particulièrement dans la région du Sud-Ouest de l'Océan Indien (SOOI). Les études de ces écosystèmes réputés pour être des hotspots d'une biodiversité unique, profitent aujourd'hui d'un essor dans le contexte de conservation des récifs. Les ECMs sont supposés être des sources potentielles de recolonisation des coraux vivants dans la partie supérieure du récif, de nos jours menacés. Les hydrozoaires jouent un rôle majeur dans l'écologie des récifs. Ce groupe taxonomique est un modèle d'étude idéal pour la valorisation du patrimoine de biodiversité récifale de La Réunion et des îles du SOOI. Bien que sous-étudié mondialement, une grande collection a été constituée par des scientifiques de l'Université de la Réunion depuis une quarantaine d'année, avec plus de 200 espèces d'hydraires répertoriées dans la région. En revanche, les études des ECMs à la Réunion, et plus généralement dans le SOOI ne font que commencer. C'est dans ce contexte que s'inscrit ce sujet de thèse qui a pour objectifs : (1) d'inventorier la biodiversité des hydraires et de leurs algues symbiotiques (Symbiodiniaceae) dans les différentes zones d'études (La Réunion, Mayotte et Rodrigues) et (2) de mesurer la connectivité entre les populations (hydraires & symbiotes) entre chaque zone, au sein de chaque zone en fonction de la profondeur afin de tester l'hypothèse des sources de recolonisation.