Thèse soutenue

Trois essais sur la relation politique économique, pauvreté, croissance et inégalités en Afrique subsaharienne

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Auteur / Autrice : Jean Sadia
Direction : Patrick Villieu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Economiques
Date : Soutenance le 04/07/2024
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Économie d'Orleans (Orléans ; 2022-...)
Jury : Président / Présidente : Maxime Menuet
Examinateurs / Examinatrices : Gervasio Semedo
Rapporteurs / Rapporteuses : Latif Dramani, Jude Comlanvi Eggoh

Résumé

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Cette thèse a pour objectif de donner une meilleure compréhension de la relation entre politique économique, croissance, inégalités, pauvreté. Les trois études essaient de caractériser la dynamique interne de la pauvreté, de mesurer le caractère pro-pauvre de la croissance et d'analyser la détermination simultanée de l'impact de la politique économique sur la croissance, la pauvreté et des inégalités. Dans le premier chapitre, nous étudions les transits dans la pauvreté et les dynamiques sous-jacentes en présentant le cas de la Côte d'Ivoire sur trois périodes distinctes à savoir 2002 - 2008, 2008 - 2015 et 2015 - 2018. Les résultats obtenus indiquent que sur les trois périodes d'étude la pauvreté en Côte d'Ivoire est essentiellement transitoire malgré la persistance d'une pauvreté. Le deuxième chapitre a permis de démontrer que la croissance a été pro-pauvre uniquement sur les périodes 2008 -2015 et 2015 - 2018 avec comme principal facteur l'effet croissance des revenus des pauvres pour la première période et l'effet redistribution pour la seconde période. Le troisième chapitre consacré à l'étude d'impact de la politique économique a permis de montrer que la politique monétaire revêt un caractère pro cyclique même si elle contribue à accroître les inégalités. Quant à la politique budgétaire, elle peut agir positivement sur la pauvreté à travers une orientation des dépenses publiques vers le secteur du capital humain et une réduction de la dette publique. En termes de politique sectorielle, l'étude suggère que celle -ci soit orientée vers le secteur des services au détriment d'une politique agricole accrue