Le mandat du mandataire judiciaire
Auteur / Autrice : | Bassirou Sene |
Direction : | Maxence Laugier |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Privé |
Date : | Inscription en doctorat le 20/12/2012 |
Etablissement(s) : | Artois |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Droit Ethique et Procédures |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La loi du 25 janvier 1985 puis la loi du 26 juillet 2005 ont pour objectif le redressement de l'entreprise, elles poursuivent une dimension d'intérêt général d'utilité publique. Cela explique le traitement et le sort réservé aux créanciers. En effet la loi de 1985 a supprimé la masse et le syndic. La masse permettait d'imposer une discipline collective aux créanciers et la dispersion des intérêts. Le syndic a été dissocié au profit de deux professions au motif qu'il représentait des intérêts contradictoires difficilement conciliables. Désormais le représentant des créanciers devenu le mandataire judiciaire depuis 2005 est dédié est la représentation des créanciers, organe au service de l'égalité des créanciers il doit permettre l'apurement du passif. Ce changement de terminologie témoigne l'ambiguïté des attributions du mandataire judiciaire au profit de qui les créanciers sont dessaisis. L'article L.622-20 du code de commerce consacre l'existence d'un intérêt collectif que le mandataire judicaire doit mettre en uvre. Toutefois il convient de préciser en quoi consiste cet intérêt collectif ? Quels sont les fondements de la représentation collective des créanciers ? Par ailleurs quelles sont les conséquences de la collectivisation des créanciers ? La collectivisation n'entraine-t-elle pas la perturbation de la procédure par la fuite des créanciers devant la procédure ? L'analyse sera articulée autour des fondements de la représentation collective puis des conséquences liées à la collectivisation des créanciers : la perturbation de la procédure.