La valeur sémantique des temps verbaux en shingazidja
Auteur / Autrice : | Achirafi Mohamed el-amine |
Direction : | Pierre Patrick Haillet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Inscription en doctorat le 09/11/2020 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | Arts, Humanité, Sciences Sociales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LT2D - Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
En tant que comorien, nous considérons qu'il est important de comprendre le fonctionnement de notre langue maternelle. Le shingazidja est une langue riche, mais peu décrite. Notre contribution à l'avancement des connaissances sur cette langue aura pour objet un phénomène précis, attesté en français : la temporalité et l'aspect « par défaut » d'une forme verbale donnée peuvent correspondre, ou ne pas correspondre, à la temporalité et à l'aspect de l'énoncé dont cette forme verbale fait partie (par exemple, l'emploi du présent dans Max travaille aujourd'hui, dans Max revient la semaine prochaine et dans Max obtient son permis de conduire en 2017 correspond à trois manières distinctes de situer « ce dont on parle » dans le temps par rapport au repère constitué par l'énonciation). C'est ce phénomène qu'il s'agira de décrire et d'expliquer en observant les énoncés en shingazidja.