La prescription de l'action publique comme outil de politique criminelle : étude de droit comparé franco-allemand
Auteur / Autrice : | Sophie Hildenbrand |
Direction : | Jocelyne Leblois-Happe, Helmut Satzger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit pénal et sciences criminelles, Droit comparé |
Date : | Soutenance le 22/09/2023 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Ludwig-Maximilians Universität (Munich, Allemagne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences juridiques (Strasbourg ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de droit privé fondamental (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Raphaële Parizot |
Examinateurs / Examinatrices : Armin Engländer | |
Rapporteurs / Rapporteuses : François Fourment, Julien Walther |
Mots clés
Résumé
La prescription de l’action publique, envisagée comme un outil au service de la clémence, a constitué en France un acquis révolutionnaire et a été pleinement consacrée en Allemagne au XIXe siècle. Pourtant, son régime général tout comme ses régimes spéciaux ont été utilisés pour satisfaire les politiques criminelles répressives des siècles suivants. L’institution reste toutefois essentielle dans nos droits romano-germaniques en raison de la nature mixte de ses fondements. En effet, d’une part, en se référant à la doctrine allemande, il est possible d’expliquer matériellement le principe de la prescription par la baisse de l’intensité de l’illicéité de l’infraction. D’autre part, sa durée est déterminée par son fondement procédural qui est le droit à un procès équitable. Partant de ce double fondement, une proposition de réforme sera formulée afin de rendre toute sa vigueur à la prescription. Son régime général sera encadré et ses régimes spéciaux modérés.