L'album Random access memories des Daft Punk : point culminant de la ''rétromanie'' ou oeuvre-manifeste pour le renouvellement des musiques électroniques
Auteur / Autrice : | Sebastien Lebray |
Direction : | Xavier Hascher |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 16/12/2022 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Pirenne |
Examinateurs / Examinatrices : Alessandro Arbo, Julie Vaquié-Mansion | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Pirenne, Philippe Le Guern |
Résumé
Random Access Memories (Daft Life/Columbia, 2013) restera l’ultime album des Daft Punk. Souvent perçu comme l’expression d’un sentiment de nostalgie envers la musique des années 1970-1980, cette œuvre ne devrait pas être réduite à un simple hommage aux maîtres du disco. Derrière leurs airs « rétro », leur intérêt pour les vieux studios et leur préférence pour le matériel analogique, les Daft Punk y inventent de nouvelles démarches créatives dans la continuité de l’histoire des musiques électroniques, laissant plus de place à la performance humaine et collective. Ils revendiquent également une audace, une ambition qui n’est pas sans rappeler, dans l’esprit plus que dans le style, des caractéristiques du rock progressif des années 1970 comme l’élargissement de l’instrumentarium, l’expérimentation en studio d’enregistrement, le développement des structures… Soucieux d’ouvrir de nouvelles voies sans céder à une fuite en avant techniciste, Random Access Memories apparaît comme une œuvre de son temps, bien davantage que comme un pastiche du passé.