La vie privée comme bien collectif
Auteur / Autrice : | Fabien Lechevalier |
Direction : | Jean Lapousterle, Pierre Luc Déziel |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Privé et Sciences Criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2020 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay en cotutelle avec Université Laval |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit, Economie, Management |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CERDI - Centre d'Etudes et de Recherche en Droit de l'Immatériel |
référent : Faculté de droit, économie, gestion |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La vie privée est traditionnellement envisagée comme une composante purement individuelle. Or si elle relève pour chacun d'entre nous de la sphère privée, elle dispose également, par sa nature ou sa fonction, d'une dimension collective. Sous l'effet des technologies numériques et des modèles d'affaires des plateformes la notion a, par ailleurs, connu ces dernières années de profonds bouleversements. La vie privée individuelle doit dorénavant s'analyser en prenant en considération des facteurs beaucoup plus relationnels, contextuels et évolutifs, dépendant notamment de l'environnement social de chacun. En dépit de ces constats, les théories dominantes de la vie privée limitent leurs analyses à une approche individualiste. Partant, nos objectifs spécifiques sont de discuter du surinvestissement de la théorie de la vie privée dans les théories centrées sur l'individu et d'explorer les différents mécanismes de gouvernance collective des droits qui y sont attachés.