La contestation en matière de procédures d'exécution forcée en droit Ohada et droit français
Auteur / Autrice : | Marie-laure Randolph |
Direction : | Marie-Andrée Rakotovahiny |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 10/02/2021 |
Etablissement(s) : | Université Toulouse Capitole |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CDA - Centre de Droit des Affaires |
Mots clés
Résumé
Au niveau du concept juridique, la procédure d'exécution forcée est une procédure « hybride » comportant une phase principalement extrajudiciaire et une phase accessoirement juridictionnelle, lorsque la procédure ou ses actes sont contestés. Cette particularité est issue de la volonté de déjudiciarisation des procédures d'exécution forcée qui ne sont initialement pas considérées comme des instances. Elle est également due, parallèlement, à la reconnaissance de la faculté de contester la mise en uvre du droit à l'exécution qui touche à des droits fondamentaux (protection du débiteur), ce dernier aspect nécessitant le regard des juridictions à certains égards. Comment va donc s'articuler la contestation de ces procédures d'exécution forcée comportant dans leur mise en uvre des modalités de natures si différentes ? Au niveau OHADA, les législations nationales des Etats membres en matière de procédure civile continuent d'influer sur des procédures d'exécution forcée sensées être harmonisées, l'AUPSRVE effectuant des renvois à ces législations. L'application des dispositions des Codes de procédure civile de chaque Etat membre pose donc encore la question des limites de la primauté du droit OHADA. Les législations en matière de procédures civiles d'exécution semblent continuer à s'imposer dans une branche du droit où l'exercice du ministère d'huissier de justice reste central pour la phase extrajudiciaire de ces procédures tout autant que la compétence des juridictions amenées à connaître des contestations dans la phase juridictionnelle et fonctionnant selon des règles de procédure civile internes. Aux confins de toutes ces influences, le but de la procédure d'exécution forcée s'en trouve-t-il atteint ?