Auteur / Autrice : | Anaïs Chapel Guérin |
Direction : | Hervé Regnauld |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Résumé
Les sablières possèdent des spécificités qui méritent qu’on s’y intéresse. Activité d’extraction de matières premières non-renouvelables, base de notre système de construction et d’aménagement du territoire (chapitre 1), elles ont une empreinte territoriale. Celle-ci conduit à s’interroger sur la méthodologie à mettre en oeuvre pour étudier la durabilité d’une sablière (chapitre 2). Cependant, concernant un espace qui dépasse celui de la simple zone d’exploitation et de ses voies d’accès, nous pouvons faire l’hypothèse qu’il y a, autour de la sablière « sticto sensu », un certain nombre d’auréoles où son influence se fait sentir et qui constituent le système territorial de cette activité (chapitre 3). La durabilité des sablières ne peut dès lors s’appréhender qu’au travers de cette inscription territoriale. Nous avons alors considéré qu’une sablière c’est l’emboîtement de quatre échelles spatiales (grain, gisement, site et territoire). Le chapitre 4 étudie les sablières dans leurs auréoles environnementales. Leur durabilité passe par une reconversion paysagère et une évolution des usages des territoires. Les sablières sont également des entités économiques qui entrent dans le circuit économique de la construction et de l’aménagement. Dans cette perspective leur durabilité passe inexorablement par une acceptation sociale de la sablière dans son ensemble (chapitre 5). Un modèle d’évaluation (chapitre 6) de la durabilité des sablières, dans leur perspective territoriale, a ponctué ce doctorat