Survivre dans un pays pauvre : se nourrir à Bangui
Auteur / Autrice : | Pulchérie Dimba yabala |
Direction : | Geneviève Pierre |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Géographie |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CEDETE - Centre d'Études pour le Développement des Territoires et l'Environnement |
Mots clés
Résumé
La Centrafrique fait partie des pays africains marqués par une crise alimentaire structurelle. Celle-ci est définie, par l'ONU, par un nombre moyen de calories disponibles par habitant inférieur à 2200. Or, depuis 2013, la multiplication des crises socio-politiques et économiques en République centrafricaine rajoute, à ces difficultés alimentaires structurelles, une crise conjoncturelle. La thèse propose d'étudier les conditions d'approvisionnement alimentaire à Bangui et les conditions selon lesquelles les populations s'organisent au quotidien pour se nourrir. En effet, pour son approvisionnement alimentaire, Bangui doit recourir à des importations (Cameroun, Tchad, Congo) ou aux productions agricoles au sein de l'espace national. Outre les difficultés d'infrastructures, de qualité et de densité du réseau routier, Bangui dépend fortement de l'extérieur pour son alimentation. Les crises perturbent les circuits commerciaux traditionnels et rendent l'approvisionnement très aléatoire. Alors que 40% des enfants à Bangui seraient en retard de croissance (selon le PAM), quels sont les moyens et les stratégies des familles pour se nourrir au quotidien ? La thèse procède par enquête par questionnaire auprès des ménages à Bangui et par entretiens semi- directifs sur les formes d'adaptation des familles pour se nourrir au mieux dans ces circonstances (restriction alimentaire, formes d'autoproduction agricole et alimentaire, modulation de la part du budget réservée à l'alimentation ).