Une géographie d’un acteur mutualiste, la MGEN. : questionner les (dés)articulations entre échelles, du national au local
Auteur / Autrice : | Perrine Vigroux |
Direction : | Emmanuel Bioteau, Valérie Billaudeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 15/12/2023 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces et Sociétés (Rennes ; Angers ; Caen ; Le Mans ; Nantes ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sébastien Fleuret |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Cary | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Myriam Baron, Gilles Caire |
Mots clés
Résumé
Dans un contexte de renforcement des risques de banalisation de la MGEN, en tant qu’actrice de l’ESS, nous proposons une géographie de ses rapports aux territoires et entre ses échelles d’action. Pour ce faire, nous interrogeons l’évolution d’un dispositif d’appellation innovation sociale mis en place à partir de 2019. Fondée sur une démarche interdisciplinaire et inductive en Cifre, la thèse propose l’analyse de trois niveaux scalaires (local, méso, national) et de leurs articulations. La prégnance des individualités locales, les difficultés de médiation inter-échelles et la coexistence de différentes conceptions nationales laissent apparaître une distorsion des mondes communs (Boltanski, Thévenot, 1991) selon le positionnement d’échelles des acteurs dans la démarche. Dans cette perspective, nous questionnons la désarticulation des échelles en tant que symptôme d’une banalisation accrue.