Étude et professionnalisation des métiers de la vie scolaire
Auteur / Autrice : | Younes Zakari |
Direction : | Djaouidah Sehili |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sociologie, anthropologie, ethnologie |
Date : | Inscription en doctorat le 29/01/2021 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'homme et de la société |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : (CEREP) - Centre d'Études et de Recherches sur les Emplois et les Professionnalisations |
Mots clés
Résumé
Le service de vie scolaire est un élément central d'un EPLE. En lien avec les enseignants, la direction, les élèves et les parents, ainsi qu'avec les partenaires extérieurs, le CPE est « un métier de « l'entre-deux portes » » (Myriam Favreau, 2010), dont les missions ont évolué depuis celles du surveillant général. Les Assistants d'Education sont au contact permanent avec les élèves. Loin du stéréotype du « pion », les AED ont un réel rôle pédagogique et éducatif dans les établissements scolaires. Cependant, ils n'ont aucune formation particulière pour assurer leurs missions, et sont victimes d'une précarité certaine. Ce projet de thèse à pour objectif d'étudier les profils des personnes composant le service de vie scolaire. Il s'agira de comprendre si les AED suivant une formation universitaire ont une pratique différente de leurs collègues, et ainsi, réfléchir à la création d'une formation diplômante afin de professionnaliser leur métier. L'éducation de l'élève ne se cantonnant pas à l'EPLE, il s'agira d'étudier, à travers une démarche de recherche-action, le développement du partenariat entre le CPE et les maisons de quartier/rural. Par ailleurs, nous étudierons la démocratie scolaier, et également, à travers une démarche de recherche-action, nous nous intéresserons à la formation du citoyen à travers les dispositifs de démocratie participative de la cité : les conseils de quartier. Enfin, nous analyserons la démocratie participative en France, son fonctionnement, mais également son efficacité. Il sera question de voir si cela permet d'inclure les citoyens (et les « apprentis citoyens ») dans la prise de décision, ou si son efficacité est limitée, créant de la défiance envers les institutions chez les participants.