Etude du rôle de la kinase L-WNK1 dans le glomérule - Implication de L-WNK1 dans un modèle de glomérulopathie inflammatoire
Auteur / Autrice : | Cyril Mousseaux |
Direction : | Juliette Hadchouel |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biologie moléculaire et cellulaire |
Date : | Inscription en doctorat le 27/11/2020 Soutenance le 12/10/2022 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Maladies rénales fréquentes et rares (Paris ; 2005-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les fonctions de l’isoforme long de la kinase With No Lysine 1 (L-WNK1) ont été principalement décrites dans le néphron distal du rein où elle participe à l’homéostasie du sodium et du chlorure. Pourtant, son site d’expression majoritaire à l’état physiologique dans le rein est un autre compartiment : le glomérule. L’objectif de ma thèse était donc d’étudier le rôle de L-WNK1 dans le glomérule à partir d’un modèle animal de glomérulonéphrite extracapillaire (GNEC). Cette maladie glomérulaire se caractérise notamment par une agression podocytaire et une prolifération de cellules pariétales épithéliales. Je montre ici que (1) l’expression de L-WNK1 est majorée dans la GNEC chez l’Homme et la souris et (2) l’inactivation globale du gène L-WNK1 est protectrice au cours d’un modèle murin de GNEC. Cette protection est en partie due à l'expression podocytaire de L-WNK1 puisque son inhibition dans ce type cellulaire atténue également le phénotype de GNEC chez la souris. Plusieurs hypothèses peuvent être émises pour expliquer ce rôle de protecteur podocytaire de l'inhibition de L-WNK1, que j'ai testées in vitro, dans une lignée de podocytes humains immortalisés. J'ai ainsi montré que l’inhibition de l’activité de L-WNK1 réduit la motilité podocytaire in vitro mais ne modifie pas le niveau du flux autophagique. En conclusion, ce travail identifie L-WNK1 comme un nouvel acteur de la GNEC. La place et l’innocuité des inhibiteurs pharmacologiques de L-WNK1 reste à définir.