La Vie A de Théodore Stoudite (BHG 1755). Édition critique, traduction et commentaire
Auteur / Autrice : | Nolwenn Le Cam |
Direction : | Vincent Déroche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études grecques |
Date : | Soutenance le 01/06/2023 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université en cotutelle avec KU Leuven (1970-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Mondrain |
Examinateurs / Examinatrices : Reinhart Ceulemans, Olivier Delouis, Peter Van Deun | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Mondrain, Sophie Métivier |
Mots clés
Résumé
Ce travail en trois volets porte sur le dossier hagiographique de Théodore Stoudite, moine et théologien iconodoule des VIIIe-IXe siècles, et plus précisément sur les Vies A et A’. La collation de l’ensemble de la tradition manuscrite de la Vie A a en effet permis de mettre en évidence l’existence d’un autre texte, très fortement lié à la Vie A mais assez différent pour mériter sa propre appellation de Vie A’. Cette dernière avait déjà été signalée, à partir surtout d’un manuscrit de la bibliothèque de Munich, mais seule l’étude de l’ensemble des témoins a pu montrer qu’elle était en réalité tout à fait majoritaire par rapport à la Vie A qui ne compte qu’un seul manuscrit du XIVe siècle – ayant donné lieu à des copies du XVIe au XVIIIe siècle. L’édition critique de la Vie A’, et, en annexe, des passages propres à la Vie A, a été accompagnée d’une traduction française annotée, la première en langue moderne de ces deux textes, puisque la Vie A’, non éditée, ne disposait d’aucune traduction, et la Vie A, seulement d’une traduction latine du XVIIe siècle. Le troisième temps de cette thèse a été consacré à l’étude du dossier des différentes Vies de Théodore (A, A’, B, C et D), afin de déterminer les spécificités de chacune et l’ordre dans lequel elles ont été écrites. Nous avons ainsi pu vérifier l’hypothèse de Dirk Krausmüller qui voyait dans la Vie C un intermédiaire entre la Vie B et la Vie A, et établir l’ordre de composition suivant : B, C, A, A’ – la Vie D étant indépendante.