Transcendance et finitude. Edith Stein et Heidegger.
Auteur / Autrice : | Marie-Odile Ginot |
Direction : | Jean-François Lavigne, Emmanuel Falque |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2020 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CRISES - Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines et Sociales |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Que l'ouvrage d'Edith Stein intitulé 'L'être fini et l'Être éternel' doive être lu comme une réplique à 'Être et Temps' fut déjà souligné par John Nota qui eut l'occasion de discuter à ce sujet avec soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, nouvellement arrivée aux Pays-Bas en 1938, où elle s'exilait après la Nuit de cristal. Mais il reste à prouver que l'oeuvre de 1936 de la moniale de Cologne, au-delà de son seul titre, s'inscrirait dans la ligne responsoriale de Être et Temps. Le but serait de reconstruire la charpente philosophique de 'L'être fini et l'Être éternel'. Dans cette optique, il nous faudra interroger le concept de finitude élaboré par Heidegger et que Stein reprend à son compte, tout en le réouvrant à une transcendance. Mais Peut-il encore y avoir une « finitude » pour une transcendance ouverte à un infini ? Quelle légitimité philosophique l'être fini référé à un être éternel peut-il avoir après Heidegger ?