Auteur / Autrice : | André Nana | |
Direction : | Eric Michael Laviolette, Christina Theodoraki | |
Type : | Projet de thèse | |
Discipline(s) : | Sciences de gestion | |
Date : | Inscription en doctorat le 02/09/2019 | Soutenance le 30/11/2023 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 | |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de Gestion TSM (Toulouse) | |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : TBS Research Centre (Toulouse) | |
collectivité térritoriale : Région Occitanie |
Mots clés
Résumé
L'identification et la sélection efficaces de locataires (projets d'entreprise et start-ups) au sein de l'écosystème entrepreneurial sont vitales pour la performance des incubateurs. Cependant, on en sait peu sur les processus spécifiques, les déterminants et les résultats de l'identification et de la sélection des locataires au sein de l'écosystème entrepreneurial. Cette thèse présente une analyse complète des processus d'identification et de sélection des locataires, appelés collectivement sourçage entrepreneurial, au sein d'un sous-écosystème appelé écosystème de préincubation. En utilisant une combinaison d'une approche écosystémique, de la théorie des ressources (RBV) et de la théorie des capacités dynamiques, l'étude construit un modèle conceptuel qui caractérise le sourçage entrepreneurial comme un processus dynamique central déterminant la performance et les résultats des incubateurs. La recherche, menée à travers des études de cas uniques et multiples de différents incubateurs, révèle deux ensembles clés de pratiques sous le sourçage entrepreneurial - identification (détection, prospection, ouverture à des candidature, et e-sourçage) et criblage (examen de dossiers, formation, évaluation, et entretien). La thèse décompose le sourçage entrepreneurial comme une activité changeante et interactive au sein d'un sous-écosystème connu sous le nom d'écosystème de préincubation, comprenant des incubateurs et d'autres acteurs tels que les courtiers en technologie, les courtiers en idées et les acteurs de l'écosystème de l'innovation (gouvernement, société civile, université et industrie). De plus, le modèle détaille davantage le rôle de diverses ressources internes (financières, humaines, relationnelles, réputationnelles et technologiques) et externes (facteurs socio-économiques, culture de l'innovation, politiques, et recherche et industrie locales) dans l'influence des processus de sourçage entrepreneurial. En s'appuyant sur la théorie des capacités dynamiques, l'identification et la sélection des locataires sont présentées comme des capacités de perception et de saisie qui ont un impact significatif sur les résultats au niveau de l'écosystème (mutualisation et dotation des ressources, germination des locataires, transfert de technologie, et réseautage/collaboration) pour les incubateurs. Les conclusions mettent en lumière les nuances du sourçage entrepreneurial dans l'écosystème de réincubation, ses défis, et son potentiel d'amélioration par la digitalisation. Les implications pratiques s'étendent aux incubateurs cherchant à optimiser leurs stratégies, aux décideurs politiques visant à favoriser des environnements entrepreneuriaux favorables, et aux sponsors intéressés à améliorer les résultats des incubateurs au niveau de la préincubation.