Étude des relations entre la prolifération et la différenciation cellulaire au cours de l'organogenèse intestinale chez C. elegans
Auteur / Autrice : | Joris Dieng |
Direction : | Anne Pacquelet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire, biologie du développement |
Date : | Soutenance le 28/05/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Rennes (2023-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Rennes ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Génétique et Développement de Rennes (UMR 6290) |
Jury : | Président / Présidente : Roland Le Borgne |
Examinateurs / Examinatrices : Alexandre Benedetto, Lionel Pintard | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sophie Bel-Vialar, Sophie Jarriault |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La prolifération et la différenciation cellulaires sont des processus essentiels qui sous-tendent le développement des organismes multicellulaires. L'arrêt de la prolifération cellulaire précède généralement la différenciation terminale, suggérant que ces deux processus pourraient être coordonnés. Nous avons utilisé le développement très stéréotypé de l'intestin de C. elegans pour déterminer si les contrôles des programmes de prolifération et de différenciation sont systématiquement couplés. Nous montrons qu'un retard dans l'arrêt du cycle cellulaire entraîne un retard dans le recrutement de certains composants seulement de la bordure en brosse. Réciproquement, nous constatons que l'arrêt du cycle cellulaire repose sur les facteurs de différenciation ELT-2 et ELT-7 uniquement dans les cellules intestinales postérieures. L'apparition de divisions surnuméraires en l'absence d'ELT-2 et d'ELT-7 est associée à des changements dans le profil d'expression des régulateurs du cycle cellulaire CKI-1 et cycline B1. Notre travail démontre donc l'existence d'interactions réciproques entre la prolifération et la différenciation cellulaire. Il montre cependant aussi que ces deux processus ne sont que partiellement couplés, suggérant l'existence de mécanismes supplémentaires assurant leur contrôle temporel.