La conciliation judiciaire, approche franco-suisse
Auteur / Autrice : | Ariane Conus |
Direction : | Catherine Tirvaudey, François Bohnet |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Inscription en doctorat le 02/10/2020 |
Etablissement(s) : | Besançon, Université Marie et Louis Pasteur en cotutelle avec Université de Neuchâtel |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches Juridiques de l'Université de Franche-Comté |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
'Un mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon procès'. Il y a près de deux siècles, Honoré de Balzac soulignait ainsi une préférence pour l'alternative amiable plutôt qu'une exposition aux risques émanant du procès. D'un autre point de vue, la conciliation judiciaire est la forme prise par le procès civil permettant un 'bon' arrangement. Cette faculté de règlement des litiges 'hétéroclite' (à la fois judiciaire et amiable) s'incarne dans l'article 21 du Code de procédure civile, lequel consacre textuellement une mission de conciliation comme fraction de l'office du juge. Le fonctionnement de la conciliation sous l'approche de sa nature judiciaire semble dépendre d'une évidence textuelle, voire factuelle. Sa définition se révèle pourtant être multiforme et équivoque, mais aussi fréquemment confondue avec d'autres notions en raison de l'affection grandissante du législateur pour les modes de règlement amiable des litiges. Pour sa part, le modèle judiciaire suisse semble avoir pleinement consacré la pratique de la conciliation par les juges. En référence à cet exemple, une meilleure intégration au sein de l'institution judiciaire permettrait-elle sans doute de remédier à cette approximation. Une telle réflexion conduirait à l'évidence à une redéfinition de l'office du juge et/ou des conciliateurs.