Le contrôle des prix de transfert dans les États de l'UEMOA à l'aune du principe de pleine concurrence : le cas du Bénin
Auteur / Autrice : | Finagnon Fiacre Djègbéwèsson |
Direction : | Lukasz Stankiewicz, Nicaise Mede |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit mention droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2020 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 en cotutelle avec Université d'Abomey-Calavi (Bénin) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Lyon) |
Résumé
Les prix de transfert sont les prix des opérations que les entreprises apparentées effectuent entre elles. La fixation de ces prix est parfois guidée par une logique d’optimisation fiscale. Ainsi, le principe de pleine concurrence sert d’outil de contrôle des prix de transfert. Néanmoins, force est de constater que l’administration fiscale béninoise n’a pas l’habitude du contrôle des prix de transfert et a fortiori de l’application du principe de pleine concurrence. Il ressort de la présente étude que l’inaction de l’administration fiscale face à la problématique des prix de transfert s’explique par plusieurs causes (notamment une législation inadaptée, un manque de ressources humaines compétentes, de bases de données et un environnement contraignant) et qu’il est désormais impérieux pour elle de faire usage du principe de pleine concurrence. À terme, il est envisagé que le Bénin puisse adopter un « acte préalable de prix », qui fera obligation aux entreprises multinationales, avec la collaboration de l’administration, de fixer en avance les paramètres de la politique des prix de transfert de ces dernières. Par ailleurs, au regard du caractère transfrontalier de la problématique, une solution coordonnée soit au niveau communautaire (assiette communautaire unique) soit au niveau mondial (assiette fiscale mondiale) est souhaitable.