La summa divisio des choses et des personnes : séparation, distinction, conjonction
Auteur / Autrice : | Marie Gayrard pardo |
Direction : | Bernard Beignier |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2020 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IDP - Institut de Droit Privé |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La summa divisio des personnes et des choses est une distinction fondamentale de notre droit, sa permanence et sa force sont liées à sa clarté et à sa simplicité. Il est admis que tout ce qui n'est pas une personne, sujet de droit, est une chose, objet de droit, la cloison qui les sépare semble donc bien étanche. Pourtant l'exercice de la qualification s'avère délicat relativement à certaines entités et l'étude de la loi et de la jurisprudence révèle parfois quelques confusions entre droit des personnes et droit des choses. Mener une réflexion transversale sur la summa divisio des personnes et des choses paraît opportun à l'aune des évolutions sociales, des progrès technologiques et scientifiques qui ébranlent ces notions. En effet, certaines choses entretiennent des rapports étroits avec la personne si bien que l'on peut s'interroger sur leur personnification, alors que la personne semble en proie à une réification croissante. Sans bouleverser la distinction entre les personnes et les choses, il s'agit de s'interroger sur les nuances qui peuvent y être apportées. Si la séparation des personnes et des choses semble irréductible sur le plan de la qualification, une conjonction des règles qui leur sont applicables paraît envisageable pour atténuer la rigidité de la distinction face à des entités qui se situent aux confins de l'être et de l'avoir.