Thèse en cours

Le principe de sincérité du scrutin

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 19/12/2024. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Maximilien Guilbaud forn
Direction : Pierre Esplugas
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Droit
Date : Inscription en doctorat le 03/11/2020
Soutenance le 19/12/2024
Etablissement(s) : Université Toulouse Capitole
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et Science Politique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : IMH - Institut Maurice Hauriou

Mots clés

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Résumé

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Le principe de sincérité du scrutin détient une place particulière au sein du droit français. Il s'agit d'un principe cardinal et matriciel en droit électoral, employé classiquement par les juges électoraux, administratif, constitutionnel et judiciaire. Il est, à ce jour, le pilier du contentieux électoral, avec des sources éclectiques et une autonomie certaine. Pourtant, sa consécration constitutionnelle n'est effectuée qu'en 2018 : constat curieux, de prime abord, pour un principe cardinal. Toutefois, c'est en lien avec son manque de visibilité en droit. La sincérité du scrutin fait partie intégrante du processus électoral et elle est autonome et détient une subtilité. Cette subtilité est qu'elle permet de concilier la régularité du suffrage et la volonté de l'électeur, afin de préserver l'élection. En effet, dans le cadre du droit électoral, il est admis que l'idéal d'une élection parfaitement régulière est pratiquement inatteignable. Dès lors, les juges électoraux se concentrent moins sur l'éradication absolue des irrégularités que sur la prévention et la correction de celles qui exerceraient une influence significative sur le résultat.