Thèse en cours

Etude de la biofiltration en assainissement: Recherche des conditions optimales pour limiter le colmatage irréversible et les émissions de protoxyde d'azote

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AttentionLa soutenance a eu lieu le 15/10/2021. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Beatriz Gonzalez vazquez
Direction : Mathieu SperandioJean-Marc Choubert
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Génie des Procédés et de l'Environnement
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 15/10/2021
Etablissement(s) : Toulouse, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : TBI - Toulouse Biotechnology Institute, Bio & Chemical Engineering
Equipe de recherche : SYMBIOSE - Ecosystèmes microbiens et bioprocédés d'épuration et de valorisation
Jury : Président / Présidente : Anna Mikola
Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Sperandio, Paul Lessard, Jean-Marc Choubert, Zhujun Huang, Kim Sorensen
Rapporteurs / Rapporteuses : Anna Mikola, Paul Lessard

Résumé

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Le travail de recherche proposé concerne l'optimisation du procédé de biofiltration en assainissement. La biofiltration est un procédé traitement des eaux résiduaires par lit filtrant réalisant la séparation des matières en suspension et l’oxydation biologique (carbone, azote) dans un même ouvrage. Trois phases sont mises en jeu dans le procédé : un support pour la croissance microbienne et la filtration, l’eau et les polluants à traiter dans laquelle le solide est immergé, et une phase gaz provenant de l’injection d’air ou produite par l’activité microbienne. Le sujet rassemble plusieurs dysfonctionnements et problématiques rencontrées actuellement dans l'exploitation de ce type de procédé. Lors du traitement, on observe une diminution progressive de la porosité du lit filtrant (résultant de la rétention des matières en suspension et du développement du biofilm), une augmentation de la perte de charge. Il en résulte également une réduction de la diffusion de l’oxygène au sein du biofilm, et potentiellement une augmentation des émissions de protoxyde d’azote (puissant gaz à effet de serre). Les paramètres à l'origine du colmatage irréversible ont été identifiés et des indicateurs vers une situation de dérive vers le colmatage ont été proposés ainsi que des mesures curatives lorsque le colmatage est atteint. Une meilleure compréhension des mécanismes se déroulant lors des lavages a permis de lier le colmatage durant le traitement à l’état de la matière stockée dans la porosité pendant les différentes séquences des lavages. Enfin, un modèle est utilisé afin de proposer des conditions de fonctionnement et des stratégies de contrôle permettant de réduire les émissions de N2O dans les biofiltres nitrifiants. Lorsque l’aération était optimisée, les contrôles basés uniquement sur l’aération n’ont pas été efficaces pour réduire les émissions de N2O. Des méthodes de contrôle efficaces ont été présentés intégrant une recirculation d’une partie du flux sortant du biofiltre