Thèse soutenue

Croissance in situ de nanofils de silicium et germanium dans la phase métastable hexagonale-diamant

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Auteur / Autrice : Eric Ngo
Direction : Jean-Luc Maurice
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique de la matière condensée
Date : Soutenance le 13/04/2021
Etablissement(s) : Institut polytechnique de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....)
Laboratoire : Laboratoire de physique des interfaces et des couches minces (Palaiseau, Essonne)
Jury : Président / Présidente : Frank Glas
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Maurice, Vladimir Dubrovskii, Martien Ilse den Hertog, Frances M. Ross, Anna Fontcuberta i Morral, Martin Foldyna
Rapporteurs / Rapporteuses : Vladimir Dubrovskii, Martien Ilse den Hertog

Résumé

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Ce travail a trait à l'identification et la compréhension des mécanismes de formation de la phase cristalline métastable hexagonale-diamant (polytype 2H) dans des nanofils de silicium ou germanium. D’après les simulations numériques, cette phase présente des propriétés électroniques et optiques spécifiques et intéressantes. Notre principal outil d’investigation a été NanoMAX, un microscope électronique en transmission modifié, équipé de sources atomiques et d'un générateur de radicaux, permettant l’observation in situ, à l’échelle atomique et en temps réel, de la synthèse de cette phase.Pour faire croître les nanofils de silicium et de germanium, nous avons utilisé la méthode de croissance dite "VLS" (vapeur-liquide-solide) ou le nanofil précipite à partir d’atomes de silicium ou de germanium en solution dans une nanoparticule formant un eutectique liquide avec l’élément à déposer. Les atomes étaient apportés par le craquage de molécules gazeuse et également, dans le cas du germanium, depuis une source à effusion.Nous montrons que la phase hexagonale-diamant est principalement présente dans les nanofils de silicium dont la croissance a été catalysée par une particule de cuivre-étain. Des nanofils de petit diamètre facilitent la formation de cette phase, ce qui est cohérent avec les prédictions des simulations ab initio. En considérant uniquement les nanofils de diamètre inférieur à 7 nm, le ratio de nanofils présentant cette phase est de 20 %. Aux températures de croissance et en présence de silane, il se passe une ségrégation spatiale du cuivre et de l'étain dans les catalyseurs. Une interface entre de l'étain liquide et un siliciure de cuivre solide se créée alors. Cette interface semble faciliter la formation de la phase métastable hexagonale-diamant.