Contribution à une recherche en droit public sur la pénalisation de l'activité administrative
Auteur / Autrice : | Malik Bouguerfa |
Direction : | Joël Mekhantar |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2020 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de REcherches et d'études en Droit Et Science POlitique |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le pénal tient-il l'administratif en l'état ? A l'évidence, il le garde en respect ! Abstract : il convient de démontrer que l'application du droit pénal à l'administration a des conséquences fortes sur l'action administrative et le droit administratif. Le droit pénal n'est pas appliqué à l'administration sans une prise en compte des spécificités de la puissance publique. Mais cette immiscion, si elle n'est pas nouvelle, s'amplifie et modifie en profondeur les principes de la responsabilité administrative. La jurisprudence administrative se « pénalise » corrélativement à une « publicisation » de la jurisprudence pénale. Une pénalisation de l'action administrative conduit à observer un double phénomène : premièrement : la législation, la jurisprudence et les pratiques administratives s'adaptent à ce mouvement, afin de limiter les conséquences de la pénalisation sur ceux qui participent au processus de décision publique. Ils s'efforcent de faire reconnaître la spécificité de l'action administrative. Un des aspects les plus marquant de ce mouvement est le développement d'un « droit pénal préventif » par le juge administratif. Deuxièmement, et paradoxalement, on observe que l'administration devient de plus en plus collaborative du champ répressif par le développement d'un « pouvoir administratif de sanction pénale ». L'administratif supplée-t-il, voire se substitue-t-il au judiciaire ?