La notion de patrimoine en droit international public
Auteur / Autrice : | Claire Sainte-beuve |
Direction : | Mouloud Boumghar |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2014 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CURAPP-ESS Centre Universitaire de recherches sur l'Action Publique et le Politique. Epistémologie et Sciences et Sociales |
Mots clés
Résumé
La notion de patrimoine en droit international public est devenue courante aujourd'hui dans l'ensemble des instruments normatifs internationaux et régionaux. Outre le patrimoine culturel et le patrimoine commun de l'humanité, les déclinaisons de cette notion sont maintenant nombreuses (patrimoine naturel, patrimoine commun, etc.). Malgré cette polysémie et la diversité des régimes juridiques associés à ces patrimoines, cette notion semble avoir une certaine unité. En effet, l'ensemble de ces différentes acceptions ont pour vocation de protéger des biens, des espaces, des phénomènes et/ou des valeurs et de les transmettre aux générations futures. En ce sens, cette notion de patrimoine partage de nombreuses caractéristiques avec ses notions voisines (patrimoine en droit privé, bien commun, etc.), ce qui ne lui enlève pas son autonomie théorique dans le cadre international. Cette nouvelle façon de protéger les communs et d'assurer la transmission est aussi sans nul doute révélatrice de l'aspiration communautaire des États. Néanmoins, cet élan est très vite freiné par les caractéristiques contemporaines de l'ordre international. L'étude de cette notion et de ses effets sur la théorie et la pratique du droit international éclaire tant les moyens dont dispose la science juridique pour encadrer ces communs que les difficultés de l'ordre juridique international à relever les défis qu'ils représentent.