Thèse en cours

D'une temporalité à l'autre : Analyse esthétique et politique des dialogues entre photographie et cinéma depuis 1960.

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Auteur / Autrice : Kieran Puillandre
Direction : Didier Coureau
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Lettres et arts spécialité Arts du spectacle -
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2020
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : UMR 5316 Litt&Arts (Arts & Pratiques du Texte, de l'Image, de l'Ecran & de la Scène)

Mots clés

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Résumé

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Il arrive parfois qu'images cinématographiques et photographiques se confrontent, se heurtent à une frontière des images sous la forme d'un film. Cette confrontation saurait alors répondre à une proposition esthétique majeure, défendue par de nombreux cinéastes – souvent photographes – qui ont porté un regard sur le monde et sur le cinéma. Ce dernier se fige en donnant vie à la photographie qui vient s'inscrire dans le mouvement continu du film. Si le passage s'est produit progressivement de la photographie au cinéma à la naissance de cet art, de nombreuses expériences cinématographiques, d'une grande richesse, ont été menées depuis le début des années 1960 en France et dans le monde. Il conviendra d'en réaliser une forme de typologie, en questionnant différentes formes d'intégration de la photographie dans l'esthétique filmique, et en montrant quels en sont les enjeux. L'objet de cette thèse est donc d'étudier les différents liens qu'entretiennent la photographie et le cinéma à travers une catégorisation de ces dialogues. Nous entendons par là traiter des films réalisés à partir de photographies, des films réalisés par des photographes et enfin des films qui posent un regard photographique sur le monde. Chris Marker, Abbas Kiarostami, Wim Wenders, Raymond Depardon et Michelangelo Antonioni, occupent une place prédominante dans cette recherche, à travers leurs approches multiples. Les hypothèses soulignées seront accompagnées d'une analyse plus discrète, mais néanmoins essentielle, des films de Jean-Daniel Pollet, William Klein et Santiago Alvarez. Ces relations entre cinéma et photographie, en mouvement ou fixe, bien que primordiales et instigatrices d'œuvres singulières et marquantes, ont encore été trop peu étudiées.