L'expérience migratoire des étudiants et étudiantes iraniens en France et en RFA. Espaces, sociabilités et mobilisations (1953 - 1989)

Migratory Experience of Iranian Students in France and FRG. Spaces, Sociabilities and Engagements (1948 - 1981)

• Auteur / Autrice : Valentin Rebour
• Direction : Dzovinar Kévonian
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Histoire du monde contemporain
• Date : Inscription en doctorat le 20/11/2020
• Etablissement(s) : Paris 10
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences sociales du politique (Nanterre ; Cachan, Val-de-Marne)

Mots clés

Mots clés libres

Etudiant iranien

Migration étudiante

Etudiants internationaux

Expérience migratoire

Iran

Sociabilité

Iranian student

Migratory Experience

Iran

Sociabilities

International Students

Student mobility

Résumé

Dans cette thèse, j'interroge le passage entre 1953 et 1989 d'une migration étudiante iranienne spécifique, tournée d'abord vers l'Iran, à une communauté autonome et transnationale, intégrée les mouvements étudiants étrangers en Europe. Il s'agit d'abord, à l'aune d'un ensemble de critères (géographiques, sociaux, scolaires, genrés) et suivant une approche prosopographique, d'interroger au sein de cette communauté étudiante la diversité des trajectoires et des expériences migratoires. Ensuite, en partant d'une approche comparée, ce travail réfléchit aux cadres d'accueil (politique du pays d'accueil, diplomatie universitaire, octroi de bourses universitaires) et aux effets concrets de ces politiques pour les étudiants et étudiantes iraniens. Enfin, j'interroge les différentes échelles d'organisation de ces communautés, en travaillant sur la circulation au sein des pays d'accueil et entre les pays d'accueil (en l'occurrence la France et la RFA), les mobilisations politiques étant une entrée privilégiée pour mener cette réflexion.

In this thesis, I will ask how we went from a specific student migration to an autonomous and transnational community between 1948 and 1981, deeply rooted within the student movement in West-Europe. First, in the light of a set of relevant criteria (geographic, social, academic, gender) and following a prosopographic approach, I question the internal diversity of this student community. Then, through a comparative approach, this work focuses on the reception of the foreign students (host country policy, university diplomacy) and the modalities they induce. Finally, I would like to question the different scales of organisation of these communities, by questioning the movement within each host country and between host countries (in this case France and FRG), political mobilizations being a privileged acces to carry out this reflection.