Droit positif et protection du patrimoine culturel au Burkina Faso
Auteur / Autrice : | Bély Niangao |
Direction : | Didier Baisset |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Inscription en doctorat le 26/10/2020 |
Etablissement(s) : | Perpignan en cotutelle avec Université Senghor d'Alexandrie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) |
Mots clés
Résumé
Mon objectif est de démontrer qu'il existait, bien avant l'arrivée du colon, des structures chargées de l'application des coutumes locales (ce qui peut être appelé patrimoine culturel aujourd'hui). Ces structures politiques qui sont essentiellement les chefferies traditionnelles (chefferie de terre et chefferie politique) se sont opposées à la pénétration coloniale. Aux indépendances, les nouvelles autorités les ont combattus, malgré leurs revendications à obtenir un statut. Aujourd'hui, ces structures longtemps martyrisées et manipulées continuent d'être sollicitées à côté des structures administratives. Dans la deuxième partie, il sera question d'analyser les règles locales de la gestion du patrimoine culturel dont les chefferies politiques sont la source et celles qui détiennent l'essentielle de la jurisprudence ne matière de savoirs locaux. Je terminerai par un examen du processus de révision de la loi nouvelle sur le patrimoine culturel. Il s'agira de l'évaluer pour voir si les règles coutumières ont été intégrées au corpus juridique et quelles sont les chances de succès de cette loi en terme d'applicabilité effective.