Architectures d'hébergement dans l'arc alpin (1900-1939). Histoire climatique de l'architecture et enseignements des formes et dispositifs spatiaux de la villégiature de montagne.
Auteur / Autrice : | Arthur Grizard |
Direction : | Sophie Paviol |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Architecture |
Date : | Inscription en doctorat le 01/01/2021 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Architecture, environnement et cultures constructives |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse interroge les qualités et spécificités d'architectures d'hébergement qualifiées de «modernes» dans les géographies contraignantes de l'arc alpin. L'enjeu est d'en extraire, par l'analyse et le dessin, des connaissances et outils d'élaboration du projet à mettre en uvre aujourd'hui face aux enjeux environnementaux, tant pour la conception de nouvelles architectures que pour l'intervention sur l'existant. Nous émettons l'hypothèse que les architectes du XXe siècle, en particulier à la périodes charnière de l'entre-deux-guerres, ont cherché à tirer parti des conditions climatiques de l'arc Alpin, et que leur pensée du projet ne peut pas être dissociée du territoire. La méthodologie proposée met l'accent sur le changement itératif d'échelle (du détail constructif au grand paysage) et sur l'analyse simultanée de l'enveloppe de l'édifice et de sa relation à la topographie, au climat et au risque naturel. Nous nous intéresserons aux programmes et aux recherches typologiques en rapport avec l'hébergement (tourisme de loisir ou de cure, hôtels, refuges, pensions, colonies, internats, etc.), à la fois car ils constituent un enjeu de sauvegarde, mais également car la nécessité de durabilité nous pousse à réinterroger aujourd'hui les façons dont les architectes du XXe siècle ont, pour d'autres besoins, intégré dans leurs processus de projet les données climatiques des sites alpins. Ainsi, il s'agit de chercher ce que l'histoire aussi bien celle de l'architecture et de sa réception, celle plus matérielle des édifices, et celle des mutations des territoires alpins et de ses représentations peut apporter aujourd'hui à l'innovation et à l'expérimentation sur une architecture minimale et éco-responsable en territoire de montagne ainsi qu'aux réflexions sur les modes d'habiter, d'héberger et de gérer les services sur ce même territoire.