La bande dessinée québecoise et ses circulations dans et avec l'espace francophone européen.
Auteur / Autrice : | Maël Rannou |
Direction : | Françoise Hache-bissette, Sylvain Lemay |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Inscription en doctorat le 02/10/2020 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales et humanités (Versailles ; 2020-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines |
Référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'idée, simple, est de travailler autour de la BD Québécoise et de sa circulation (ou non-circulation parfois) dans la francophonie européenne. En termes de publications, la BD québécoise est en effet marquée par les influences franco-belge, mais contrairement aux belges ou suisse, la distance fait que très peu de Québécois sont publiés en Europe. Ce constat se maintient malgré un marché assez dynamique, notamment depuis 20 ans, et et de nombreuses tentatives de croisements, dans les deux sens, dès les années 1970. Le doctorat contiendra une partie historique (sur la BDQ, mais surtout des traversées et transferts), une analyse de marché, mais aussi une étude fondée sur des entretiens d'auteurs notamment sur l'image du marché français. Il posera la question de la perception de la BDQ en France même si comme une immense majorité de l'art québécois, seule une portion congrue traverse l'Atlantique. Il s'agira enfin d'interroger la « québecité » de ces uvres et des auteurs, et leur réception médiatique, via l'analyse de différents discours et articles. Le doctorat permettra donc de poser un regard historique mais aussi contemporain, permettant d'interroger les actuels processus de défense de la BD québécoise (notamment des créations de prix, les groupements d'auteurs, l'engagement de libraires...), à travers des entretiens avec des auteurs mais aussi des éditeurs, notamment ceux qui tentent de diffuser leur catalogues en France (avec un certain succès pour Pow wow et La Pastèque), d'attachés de presses, d'acteurs médiatiques, etc. Le doctorat se veut donc fondamentalement transdisciplinaire entre métiers du livre, histoire culturelle, sociologie des marchés et échanges culturels, analyses médiatiques... Ce qui le situe très clairement dans le champ des SIC, où ces croisements de disciplines sont centraux.