Thèse en cours

Politiques du logement au sein des quartiers de gare du Grand Paris Express, mutations institutionnelles et stratégies locales dans la production du logement

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Auteur / Autrice : Antoine Gosnet
Direction : Marie-Vic Ozouf-MarignierBeatriz Fernandez
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géographie, Sociologie urbaine, Aménagement
Date : Inscription en doctorat le 30/09/2020
Etablissement(s) : Paris, EHESS
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales

Résumé

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Ce projet de thèse propose d’analyser la prise en compte de la construction d’un réseau suburbain de transport en commun dans l’élaboration de politiques du logement par les différentes échelles de gouvernances franciliennes. En ce sens, nos recherches explorent un apparent paradoxe découlant des mutations de l’intervention décentralisée et déconcentrée en faveur du logement : d'un côté, les politiques nationales de subventionnement du logement font l'objet depuis quarante ans d'une série de repositionnements voire dans certaines mesures de désengagements, de l'autre, l'État, par ses émanations, n'a jamais semblé aussi présent dans l'accompagnement des acteurs locaux dans la territorialisation de l'offre de logements au sein des quartiers de gare du nouveau métro. Dès lors, la construction du Grand Paris Express conduit à la mise en coordination des services ministériels et déconcentrés, des collectivités territoriales, des établissements publics et des acteurs privés dans la fabrique des politiques du logement, qui, coopérant entre eux, « font métropole ». En articulant des bases de données portant sur la construction, le financement et la localisation des logements à une enquête de terrain auprès d’acteurs de la fabrique du logement (acteurs fonciers, promoteurs immobiliers, bailleurs sociaux, collectivités territoriales et leurs groupements, services déconcentrés), il est donc question de rendre compte de différents modes d’interventions étatiques et de leur territorialisation à l'échelle locale, à travers l'adoption de stratégies fiscales et foncières que la construction des 200 kilomètres de voies nouvelles et de 68 gares semble réactualiser.