Le rôle des organisations patronales des entreprises privées dans le développement de la négociation collective en Chine
Auteur / Autrice : | Xingrong Xu |
Direction : | Arnaud Mias |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Inscription en doctorat le 31/08/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | SDOSE Sciences de la Décision, des Organisations, de la Société et de l'Echange |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences SOciales (Paris) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La Chine a commencé à partir de 1978 à passer d'une économie planifiée à une économie de marché, et le développement de la négociation collective est devenue progressivement un thème majeur. À l'heure actuelle, il existe deux modes différents de soutien aux relations collectives de travail en Chine : l'un est un processus de construction descendant dirigé par le gouvernement, et l'autre est un processus de promotion ascendant spontané initié par les travailleurs et les employeurs. Les deux modèles nécessitent la participation des syndicats et des organisations d'employeurs. Du point de vue du syndicat, dans le cadre du système politique en Chine, les organisations syndicales chinoises appliquent le principe de l'unification. La Fédération nationale des syndicats de Chine (FNSC) est le seul syndicat légal dansle pays. Il n'y a aucune possibilité de changer cette situation à court terme. Cependant, les organisations d'employeurs en Chine sont plus diversifiées. Quel rôle les organisations d'employeurs privées peuvent-elles jouer dans le processus de collectivisation des relations professionnelles ? Sont-elles indépendantes et représentatives ? Dans quelle mesure peuvent-elles favoriser le développement de la négociation collective ? C'est ce que j'étudierai dans cette thèse de doctorat.